La nature est un puissant facteur de bien-être et un moyen de lutter contre le stress qui monte, qui monte, qui monte… Et si en plus on cessait de prendre la voiture le week-end ? Bures-sur-Yvette ne manque pas de lieux de balades et de rencontres.
Il y a bien sûr un grand parc magnifique, le parc de la Grande Maison, et trois autres, plus petits : le parc des Avettes, le square des Quatre-coins ou le square Pierre Nérini, avec son chêne mangeant le rocher. Des lieux pour sortir, pique-niquer et permettre aux enfants de jouer, comme eux seuls savent le faire pendant que leurs parents discutent, lisent ou simplement profitent de l’instant.
En centre-ville, proche du parc de la Grande Maison, de la médiathèque et surtout de la ludothèque, il y a la Maison de l’Ecologie et de la Transition. Elle abrite un tiers lieu ouvert sur un jardin, et sert de base à plusieurs associations militantes dans les domaines de l’environnement, du recyclage, des circulations actives, une Amap…
Pour les plus sportifs, il y a aussi le terrain d’évolution où l’on apprend à faire du roller, du vélo, où l’on joue au foot, au basket, où l’on fait de la voltige…
Le campus de l’Université, avec son jardin botanique et arboretum abritant des plantes et des arbres venant du monde entier, abritant une collection de camélias et une collection de pommiers cultivés, est un lieu exceptionnel à visiter au printemps.
Et enfin il y a le bassin de retenue partagé avec Gif et des forêts sur les coteaux, des trésors tapissés de fleurs au printemps. Des ficaires d’abords, puis des alliaires, des anémones, de l’ail des ours, et des jacinthes généralement bleues, rarement blanches qui embaument. On y trouve à l’automne, depuis quelques années, d’extraordinaires cyclamens roses tendres et blancs.
Et à distance cyclable, un nombre incalculable de lieux à visiter !
Nous avons beaucoup de chance, mais cet environnement, il faut faire attention à le préserver. Le Plateau de Saclay est en cours d’urbanisation. Ce qui s’y construit est un environnement hostile aux piétons et difficile pour les cyclistes : les axes routiers qui le sillonnent sont gigantesques, doublés de voies de bus, et interrompus par des carrefours dont personne ne sort indemne, ni les piétonnes et les piétons, ni les cyclistes, ni même les automobilistes !
Comment est-il possible de soutenir, aujourd’hui, comme le fait notre maire et bon nombre de politiques, ce genre de projet ? De construire encore des enfers urbains ? Rejoignez les associations qui luttent pour que l’urbanisation respecte les êtres humains, les autres êtres vivants et notre environnement. Parce que l’enfer existe et que nous savons y faire pour le propager, que ce soit par la guerre ou simplement la bétise…, agissez, dans notre coin de vallée encore préservée, pour faire vivre les espoirs de paix, partout dans le monde.