A EpB, souvent nous ne sommes pas d’accord sur tout. Et parfois, il faut trancher avant d’avoir le temps de trouver un consensus. C’est ce qui s’est passé pour cette tribune du mois d’août. La version publiée est la deuxième. La première n’a pas été publiée parce que les corrections demandées suggéraient un problème d’incompréhension… Et on n’avait plus le temps de se concerter…
Version 1 non publiée
L’abstention gagne haut la main à Bures !
6 836 électrices et électeurs sont inscrits à Bures-sur-Yvette. Pour les départementales comme pour les régionales, près de 3650 personnes ne se sont pas déplacées, près d’une centaine ont voté blanc ou nul, ce qui signifie que plus de 54 % des Buressois n’ont voté pour aucun candidat aux élections départementales comme régionales.
Est-ce parce qu’ils n’en connaissaient pas les enjeux ? Les voici :
Ces élections comptaient pour l’organisation de nombreux services publics, et pour l’aménagement du territoire sachant que l’immobilier et le développement économique sont des compétences de la région et les transports sont partagés entre région et département. Si l’on veut peser sur les choix environnementaux, les mobilités, les orientations locales de développement ou de soutien des services publics des collèges et des lycées, alors il faut voter à ces élections.
Ou bien est-ce parce qu’ils n’ont pas l’impression que leur vote a un impact ? Il est vrai que nous habitons un territoire situé en limite d’une Opération d’Intérêt National, où l’Etat décide sans concertation d’aménagements d’ampleur nationale (20 % de la recherche française à l’Université Paris-Saclay) ou régionale (ligne 18). La destruction du Plateau de Saclay, c’est plus de 1 300 000 m2 de locaux d’enseignement, de bureaux, de logements construits sur un territoire de 7 700 hectares d’espaces agricoles pour 4,5 milliard d’euros auxquels il faut ajouter les 7 milliards nécessaires pour la ligne 18…
Les conséquences pour Bures semblent négatives : 1) fermeture de nombreux bâtiments à l’université qui ne trouve pas de financement pour les rénover ni ne sait quelle affectation leur donner ! 2) moins de 400 millions d’euros sur 20 ans affectés à la rénovation du RER B et toujours pas de transports en commun permettant de rejoindre le Plateau de Saclay ! 3) fermeture de 3 hôpitaux pour la construction d’un hôpital sur un Plateau mal desservi par les transports en commun, 5) destruction des terres agricoles sur le Plateau de Saclay et imperméabilisation de larges surfaces avec augmentation du ruissellement et des inondations en vallée…
Difficile de ne pas comprendre celles et ceux qui renoncent à exercer leur droit de vote. Mais il y a urgence à modifier en profondeur notre société pour faire face aux multiples crises qui menacent de nous submerger ! Agissons pour remplacer ce personnel politique qui prétend agir pour l’environnement et en fait le détruit.
Il ne vous aura pas échappé qu’à Bures, 15 voix séparent la liste Pécresse de la liste Bayou et que le binôme Audinet/Roisin devance le binôme de droite de 150 voix. La liste Pécresse est élue par moins de 15 % des électrices et des électeurs de la région et le binôme Bournat/Darcos par moins de 27 %.
Conclusion : la balle est dans votre/notre camp, rejoignez ou créez des listes citoyennes, faisons de la politique pour pouvoir enfin ne plus voter pour eux parce qu’on votera pour nous !
Version 2 publiée en ligne sur le site de la mairie
L’abstention gagne haut la main à Bures !
6 836 électrices et électeurs sont inscrits à Bures-sur-Yvette. Pour les départementales comme pour les régionales, près de 3650 personnes ne se sont pas déplacées, près d’une centaine ont voté blanc ou nul, ce qui signifie que plus de 54% des buressois n’ont voté pour aucun candidat à ces deux élections.
Est-ce parce qu’ils n’en connaissaient pas les enjeux ? Les voici :
Ces élections ont pourtant une grande importance en matière de services publics et pour l’aménagement du territoire, sachant que l’immobilier et le développement économique sont des compétences de la région et que les transports sont partagés entre région et département. Si l’on veut peser sur les choix en matière d’environnement, de mobilités, de développement local ou de soutien aux services publics des collèges et des lycées, la participation aux élections est donc primordiale.
Cette abstention est-elle due à l’impression que le vote n’a pas un impact suffisant ? Il est vrai que nous habitons un territoire situé en limite d’une Opération d’Intérêt National, où l’Etat décide sans concertation d’aménagements d’ampleur nationale (20% de la recherche française à l’Université Paris-Saclay) ou régionale (ligne 18). La destruction du plateau de Saclay, c’est plus de 1 300 000 m2 de locaux d’enseignement, de bureaux, de logements construits sur 7 700 hectares d’espaces agricoles pour 4,5 milliards d’euros, auxquels il faut ajouter les 7 milliards nécessaires pour la ligne 18…
Les conséquences pour Bures sont sombres : 1) fermeture de nombreux bâtiments à l’université qui ne leur trouve plus d’usage, donc de financement pour les rénover ! 2) moins de 400 millions d’euros sur 20 ans affectés à la rénovation du RER B et toujours pas de transports en commun permettant de rejoindre le plateau de Saclay ! 3) fermeture de 3 hôpitaux pour la construction d’un hôpital mal desservi par les transports en commun, 5) destruction des terres agricoles sur le plateau de Saclay, imperméabilisation des surfaces et augmentation du ruissellement et des inondations en vallée…
Difficile de ne pas comprendre celles et ceux qui renoncent à exercer leur droit de vote. Il y a pourtant urgence à modifier en profondeur notre société pour faire face aux crises qui menacent de nous submerger ! Agissons pour écarter ces personnalités politiques qui prétendent agir pour l’environnement et qui en fait le détruisent.
Il ne vous aura pas échappé qu’à Bures, 15 voix séparent la liste Pécresse de la liste Bayou et que le binôme Audinet/Roisin devance la droite de 150 voix. La liste Pécresse est élue par moins de 15% des électrices et des électeurs de la région et le binôme Bournat/Darcos par moins de 27%.
La balle est donc dans votre camp, rejoignez ou créez des listes citoyennes, faites vous-même de la politique en faveur d’une urgente transition sociale, écologique et démocratique ! Et sinon, soutenez dès le premier tour les programmes progressistes et écologiques.